Ruralité

Il y a des prairies bordées d'arbres où il fait bon se promener les soirs d'été, lorsque les ombres commencent à s'allonger.

On trouve un grand nombre de représentants de cette famille végétale au bord de nos routes, parmi lesquelles la carotte sauvage, mais aussi la grande et la petite cigüe, connues pour leur toxicité. Dans le doute, on se contente de regarder ;-).

J'adore les vergers, surtout lorsqu'ils recèlent de vieux arbres aux fruits juteux. Je n'ai pas osé goûter une de ces pommes de peur que le propriétaire m'aperçoive...

Elles sont déjà mures et s'amoncellent aux pieds des cornouillers pour le plus grand plaisir, j'imagine, des renards.

Même gorgées de soleil, elles sont presque immangeables, mais ils doit bien y avoir moyen d'en faire quelque chose. Peut être des gelées ?

Ce ne sont pas de quetsches. Elles sont un peu plus rondes, leur couleur est plus chaude et elles murissent plus tôt. Cette variété semble très bien représentée dans la petite ville de Fontaine Française, où j'ai photographié celles ci.

... fleurissent fleurissent. Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été. La feuille d'automne... STOP pas si vite. Les colchiques sont en avance cette année, mais l'été n'est pas encore terminé ;-).

Il s'agit bien d'un tournesol presque mur. Le temps passe tellement vite en été...

Devant quoi ? Je posterai demain la photo prise derrière. Mais je suppose que vous avez déjà deviné.

J'ai pris cette photo le soir, il y a quelques jours, avant le coucher du soleil, au bord de mon chemin de hallage favori. Je trouve que ces deux tonalités de bleu s'accordent merveilleusement avec ces quelques touches de blanc. Je n'aurais pas su faire mieux en composant moi-même un bouquet.

Ce panneau indique une petite allée du charmant village d'Attricourt en Haute Saône.

Au bord du chemin de hallage du canal entre Champagne et Bourgogne, en fin de journée...

Les moissons sont terminées, les bottes de pailles sont rentrées dans les hangars. Dans de grands nuages de poussière les charrues transforment les chaumes en labours. Les premières pommes et poires sont déjà mures. Les mures abondent le long des murs. Il y a presque un petit air d'automne. C'est l'acte II de l'été.

Je suis depuis toujours fasciné par les clos, les cours, les parcs et les jardins cachés derrière des murs. J'imagine qu'en franchissant les portes, souvent fermées, qui protègent ces lieux, on arrive dans un havre bien protégé, avec une histoire et une âme. Parfois, le mur n'est pas si haut. On peut regarder par dessus et se prendre à rêver d'être le propriétaire d'un verger prodigue de fruits succulents.

Le village où se trouve le "pont levis" de l'article précédent. Un village où coulent paisiblement la Vingeanne et le canal entre champagne et bourgogne. Et aussi, il y a une très belle église :-).

Vous le reconnaissez ? Ce pont articulé apparait dans un film avec comme acteurs principaux Simone Signoret et Alain Delon.

Dans ma région, ces arbustes sont appelés "sauvilleux". J'ai l'impression qu'il s'agit d'une déformation de "sauvillot", nom parfois utilisé pour désigner les troènes. Pourtant cet arbuste n'est pas un troène. Il s'agit (sauf erreur) d'un cornouiller sanguin. Un peu plus tard dans la saison, ses feuilles deviennent rouges et ses baies noires -- toxiques pour l'homme -- sont appréciées des grives.

Les fossés et talus de bord de routes foisonnent d'une abondante végétation estivale. C'est le blanc qui domine cette année, avec des touches de bleu, de pourpre et de jaune.