Campagne autour de Dijon et dans la vallée de la Vingeanne. Sauf mention contraire explicite, les photos publiées sur ce blog sont sous licence Creative Commons BY NC ND.
Octobre vert
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Ce mois d'octobre est particulièrement sec, mais au bord de l'eau, les arbres ont conservé leurs couleurs d'été.
Très beau, même si cet octobbre vert remue en moi desd souvenirs de guerre ...
Octobre
Le vent qui pousse les colonnes de feuilles mortes Octobre, quand la vendange est faite dans le sang Le vois-tu avec ses fumées, ses feux, qui emporte Le massacre des Innocents
Dans la neige du monde, dans l’hiver blanc, il porte Des taches rouges où la colère s’élargit ; Eustache de Saint-Pierre tendait les clefs des portes Cinquante fils la mort les prit,
Cinquante qui chantaient dans l’échoppe et sur la plaine, Cinquante sans méfaits, ils étaient fils de chez nous, Cinquante aux regards plus droits dans les yeux de la haine S’affaissèrent sur les genoux
Cinquante autres encore, notre Loire sanglante Et Bordeaux pleure, et la France est droite dans son deuil Le ciel est vert, ses enfants criblés qui toujours chantent Le Dieu des justes les accueille
La neige fond, l'herbe réapparait. En montagne, le phénomène se produit au printemps après de long mois d'hiver. Mais en plaine et dans les collines, la neige arrive et repart en deux ou trois jours.
La neige a fini par arriver dans les hauteurs près de Dijon. Cela se produit en général une ou deux fois par an, mais de manière très éphémère. Deux jours avant j'étais allé la chercher sur les falaises de Baulme la Roche, mais je me suis retrouvé bredouille. Je vous souhaite une bonne année 2021. Avec le domaine actuel, ce blog a commencé le 2 juillet 2012 . Mais j'ai commencé à bloguer en 2006, bien que je ne retrouve plus d'archive de cette période. Merci de suivre mes promenades au fil des saisons.
Très beau, même si cet octobbre vert remue en moi desd souvenirs de guerre ...
RépondreSupprimerOctobre
Le vent qui pousse les colonnes de feuilles mortes
Octobre, quand la vendange est faite dans le sang
Le vois-tu avec ses fumées, ses feux, qui emporte
Le massacre des Innocents
Dans la neige du monde, dans l’hiver blanc, il porte
Des taches rouges où la colère s’élargit ;
Eustache de Saint-Pierre tendait les clefs des portes
Cinquante fils la mort les prit,
Cinquante qui chantaient dans l’échoppe et sur la plaine,
Cinquante sans méfaits, ils étaient fils de chez nous,
Cinquante aux regards plus droits dans les yeux de la haine
S’affaissèrent sur les genoux
Cinquante autres encore, notre Loire sanglante
Et Bordeaux pleure, et la France est droite dans son deuil
Le ciel est vert, ses enfants criblés qui toujours chantent
Le Dieu des justes les accueille
(Pierre Seghers)
Je ne connaissais pas ce poème, mais lorsque j'ai choisi ce titre, je pensait au film "A la poursuite d'octobre rouge", qui évoque aussi la guerre...
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