Ruralité

Les Scilles à deux feuilles commencent à sortir de terre, annonce de l'arrivée du printemps. Les premières fleurs apparaitront dans les prochains jours...

Cette fougère qui prospère sur un muret couvert de mousse et de lierre traduit bien l'ambiance humide de ces derniers jours.

Je suis allé sur le petit chemin où je vois d'habitude en cette saison des violettes et des pervenches en fleur. Je n'en ai pas trouvé.  Les paysages sont toujours gris, le temps humide et froid. La lumière n'est pas très propice à la photographie. Je vais quand même commencer mes semis de tomates, d'abord dans la maison puis sous châssis à l'extérieur. Il faudra être prêt lorsque le beau temps va arriver !

Toutes ces tiges piquantes sont les restes de la végétation indigeste qui s'était développée l'été dernier.

Ce pont enjambe le canal de Champagne en Bourgogne près du village de Licey sur Vingeanne. Il a été repeint récemment :-).

Ces tuyaux en béton sont aussi appelés buses. L'occasion était trop belle de réaliser une photo qui évoque la célèbre expression peu flatteuse.

Une autre branche d'aulne, qui cette fois-ci n'a pas de fruit mais des bourgeons déjà bien développés. J'aime l'opposition avec les lignes verticales de l'arrière plan.

Cet arbre vit les pieds dans l'eau. Sur cette branche les fruits de l'année dernière cohabitent avec les chatons de la génération suivante.

Les premiers chatons de noisetiers apparaissent début janvier, mais certains arbres en sont encore garnis fin février. La floraison s'étale sur plusieurs mois, parfois en plusieurs vagues.

Il n'y a pas beaucoup de plantes portant des fruits en ce moment. Ceux du gui murissent en deux ans. Ils sont toxiques pour l'homme, mais constituent un régal pour la Grive draine. Cette touffe a été photographiée à une distance de plus de trois mètres.

Une scène de bruns, d'or et de lumière au bord d'un étang en plein hiver. Cette photographie à exactement la même hauteur que le précédente. Étonnant non ?

C'est un petit village typique de Cote d'Or, niché entre deux cours d'eau. Un endroit où il existe encore des gens qui prennent le temps de vivre au rythme des saisons.

La ferme de Rosière un soir d'hiver, lorsque le soleil couchant rougit les murs du donjon dans lequel vous pouvez dormir si vous passez dans la région ! Plusieurs chambres d'hôtes y sont aménagées.

En 1445, cette maison forte de Rosière existait déjà. Ses murs ont une épaisseur de 1m80 pour une hauteur de 19 mètres. Le brouillard nous projette dans le passé, à une époque de guerres, de maladies, de disettes, d'oppressions. Il est facile d'oublier la chance que nous avons de vivre en temps de paix.

Le vieux chêne en contre-jour, un soir d'hiver au coucher du soleil.

Ce vieil arbre me fascine. Je passe lui rendre visite à chaque fois que mes promenades me conduisent à proximité de cet étang.

Un spectacle impossible en toute autre saison, lorsque les arbres sont couverts de feuilles.

Les arbres feuillus sont encore en stase. Le colza, dans les champs, est rabougris à force de gels et dégels. Seuls les conifères ont conservé leur couleur immuable. Le tout forme un paysage tout de même agréable. Dans une quinzaine de jours, à mon avis, on verra apparaitre les fleurs jaunes des cornouillers en lisière des forêts.

C'est un endroit où il ne vaudrait mieux pas camper quand on a des rhumatismes.

Cette fois-ci, il ne s'agit pas de crue mais, semble t-il, d'une fuite due à la perméabilité des berges d'un canal voisin.

Une autre vue de ces arbres qui semblent surgir de l'eau sombre pour s'élancer vers le soleil.

Heureusement que les arbres, surtout ceux-ci, ne sont pas sujets aux rhumatismes.

Inondées une partie de l'hiver, ces prairies accueillent en été des génisses qui produiront, en première approximation, de l'ordre d'une tonne de viande par an à l'hectare. C'est un ordre de grandeur basée sur l'hypothèse que si on met une dizaine de génisses dans un prés d'un hectare (par exemple un carré de 100 mètres de coté), le gain de poids de chaque animal sera d'une centaine de kilos. En réalité c'est peut être plus ? J'aimerais avoir des chiffres réels mais je n'ai pas eu le temps de faire des recherches approfondies sur le WEB. Si un des lecteurs de ce blog a des informations, elles seront les bienvenues. De telle données sont essentielles pour comprendre le monde qui nous entoure, c'est étonnant qu'elles ne fassent pas partie des programmes d'enseignement à une époque où on parle tellement d'environnement et d'écologie...

Cette photo a été prise pendant les crues de janvier. Je me disais alors que ce fameux maïs ne serait jamais récolté. Pourtant, comme les autres parcelles dans le même cas, ce champ a finalement été moissonné ou peut être simplement fauché. Il semble que ce soit le manque de place dans les silos de séchage qui ait retardé les moissons !

Ces petites lentilles d'eau semblent être particulièrement résistantes au froid.

Laissons tomber le brouillard et profitons d'une éclaircie pour aller voir la petite mare dans la forêt avec ses lentilles d'eau figées dans la glace. Il doit y avoir la dedans des millions de protozoaires. Ne pas consommer.

En forêt aussi, le brouillard crée une ambiance particulière, loin d'être désagréable.

Le brouillard simplifie les paysages. Ici, il s'agit d'un brouillard blanc, c'est à dire sous un ciel dégagé, sans nuage, beaucoup plus chaleureux que le brouillard gris qui sape tout espoir de voir le soleil apparaitre. Savez vous qu'il y a 17 mots pour dire brouillard en patois dijonnais ? Je plaisante.