Vieilles pierres

Un bâtiment en ruine près des anciens haut fourneaux de Fontaine-Française
Un pont qui enjambe la Torcelle et permet de se rendre au Moulin des prés
Une très ancienne digue engloutie par la végétation
Une passerelle perdue dans la forêt, depuis longtemps oubliée
Chacun de ses vestiges est une parcelle d'un livre d'histoire à ciel ouvert, dont certaines pages sont à jamais perdues. On peut supposer que le petit pont sur la Torcelle était emprunté par des habitants de Fontenelle pour se rendre au moulin et dans les pâturages situés sur les rives de la Vingeanne. Pourquoi l'étang qui était en amont de la vielle digue a t-il été transformé en forêt, et pourquoi n'y a t-il plus le moindre filet d'eau dans le cours naturel du ruisseau qui l'alimentait ? Au départ, il y avait une succession de trois étangs en partie alimentés par la même source. Elle s'est peut être tarie au fil du temps, et les deux étangs supérieurs, dont il ne subsiste que les digues englouties par la forêt, servent peut être encore de collecteurs d'eau contribuant à alimenter le troisième, en aval, qui est toujours exploité. La passerelle perdue dans les bois témoigne d'une ancienne voie qui enjambait le ruisseau entre le premier et le deuxième étang. Les cartes de Cassini montrent qu'il y a deux siècles, cette zone était déjà boisée. Les gens qui empruntaient ce chemin il y a 200 ans étaient-ils heureux ? Mangeaient-ils à leur faim ? Quels aliments constituaient leur menu au quotidien ? Quelles étaient leurs conditions de travail ? Leurs loisirs ? Songez qu'à l'époque, il n'y avait pas encore d’allumettes et qu'il fallait conserver la braise pour pouvoir faire repartir le feu de cheminée, ou alors en chercher chez le voisin, qui parfois habitait à plusieurs kilomètres ! Il n'y avait pas non plus de vitres aux fenêtres. A surface égale, un champ de blé produisait 10 fois moins qu'aujourd'hui.

Commentaires

  1. Tes photos sont superbes, comme d'habitude. Je me pose souvent ce genre de question, surtout quand il fait -40ºC, ici, et je me demande comment les habitants de ce coin du Canada faisaient pour survivre ce froid, il y a 200 ans! Et ce qu'ils pouvaient bien manger, étant donné que pratiquement rien ne pousse, ici, à part des patates et des betteraves...

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  2. C'est vrai que les conditions au Canada devaient être encore plus dures. Par contre, les ressources en bois, matériaux et gibier devaient être beaucoup plus importantes, ramenées au nombre d'habitants.

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  3. Difficile d'imaginer vivre à cette époque quand on est habitué à certaines commodités dont on ne pourrait plus se passer.........

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