Ruralité

Il y a un endroit où je trouve parfois une occasionnelle scille blanche au milieu des bleues. Il y en a aussi des bleu clair et des mauves, comme celle de le deuxième photo. La lumière n'était pas idéale, blafarde comme trop souvent ces derniers temps.

Ces deux plantes ont pour point commun de coloniser au début du printemps les terres ayant été cultivées l'année précédente.

Ce jour là, le temps était gris, ce qui n'a rien d'inhabituel dans la région dijonnaise, et la plaine était balayée par un vent plutôt froid. Pour ma balade à vélo, j'avais choisi un itinéraire traversant plusieurs bois. Ce coucou en contre-jour a attiré mon attention.

La première photo représente un coucou des bois, avec ses pétales jaune pâle. La deuxième montre une primevère officinale, dont les fleurs ont une teinte plus vive. Cette primevère s'installe dans les endroits ensoleillés alors que le coucou préfère l'ombre.

Ce cornouiller mâle se trouve à quelques minutes de marche de ma maison. Je préfère la première photographie, avec sa profondeur de champ plus faible. Et vous ?

Ce jour là, le soleil jouait à cache-cache avec les nuages et je me délectais des variations de lumière et de leurs effets sur la couleur et la transparence des pétales bleues de ces charmantes petites fleurs des bois. En revenant chez moi, j'avais l'impression de rapporter un trésor dans mon sac à dos.

Je suis tombé sur eux en arpentant les bois à la recherche des premières fleurs :-).

La saison avance, malgré le mauvais temps, et les premières nivéoles sont déjà fanées tandis que les dernières sont en pleine floraison. Les fleurs des sous-bois doivent se dépêcher de profiter de la lumière avant que les feuilles des arbres se développent et interceptent l'essentiel de cette précieuse énergie provenant du soleil.

C'est l'époque des plantations. Sauf que ce n'est pas très pratique de planter dans la boue, et encore moins sous la pluie...

La photo d'hier avait été prise il y a une semaine. Celles d'aujourd'hui datent de trois jours. Ce n'était pas la pleine floraison, mais j'avais un peu plus de choix.

Je vous invite à découvrir le travail de Markus Reugels , un photographe qui capture à grande vitesse des figures formées par des fluides en mouvement. J'ai été bluffé par ses photographies.

Tout comme les anémones, les scilles à deux feuilles sont encore rares au bord des sentiers forestiers. J'ai hâte de les voir plus nombreuses, et peut être d'en découvrir des blanches.

Je me demandais si j'allais revoir des anémones Sylvie en fleur après plusieurs jours de gelées matinales sévères et de températures basses le reste du temps. Elles étaient bien là, courbées par le froid, prenant leur mal en patience.

L'atelier est une pièce très importante dans une maison. C'est d'ailleurs la première à être aménagée après la construction :-). Les générations s'y succèdent pour réparer, inventer, concevoir des systèmes de toutes sortes. Je suis justement en train de travailler à un nouveau projet dont je ne manquerai pas de vous parler dans quelque temps.

Ils sont jolis ces petits œufs. Ce sont les premiers que j'ai rencontré cette année et il ont gelé quelques jours après la prise de vue. Heureusement, la plupart des grenouilles n'ont pas encore pondu.

Les grenouilles étaient sorties de leur hibernation dimanche dernier lorsque j'ai fait ces photographies. Avec le retour du froid, elles se sont cachées à nouveau.

C'est le premier arbuste sauvage à fleurir, bien avant les pruneliers et très longtemps avant les aubépines. Bon, celui-ci n'est pas complètement en fleurs. J'aurai l'occasion de refaire des photos plus tard. Actuellement, la végétation est bloquée.

C'est une petite fleur sans prétention mais qui apporte une touche de couleur de bon aloi dans la forêt encore endormie.

Pendant que les anémones sylvies s'épanouissent dans les sous-bois, les corydales commencent à fleurir au bord des routes. Mais cet élan printanier est actuellement stoppé par la vague de froid qui atteint la Cote d'Or.

Les voici, ces petites anémones blanches qui couvrent au printemps le sol des sous-bois et talus ombragés. Dans ma région elles sont légion, mais très peu étaient épanouies dimanche dernier lorsque je me suis rendu en forêt en quête des premières fleurs.

Le coucou des bois fleurit plus tôt et a des pétales d'un jaune plus pâle que son cousin des talus. Je n'en ai vu que quelques uns en fleurs, dans des zones bien exposées. Je prends toujours un immense plaisir à redécouvrir chaque année les nouvelles fleurs au printemps.

Ces arbres sont plantés dans une région fréquentée par de nombreux cervidés. Leurs troncs sont protégés par des gaines en plastique. J'ai trouvé le graphisme intéressant.

Voici les toutes premières fleurs que j'ai rencontrées cette année. Des boutons d'anémone hépatique et de scille à deux feuilles, et une tussilage épanouie. C'est le résultat de plusieurs kilomètres de marche et je n'ai trouvé qu'un seul spécimen en fleur de chacune de ces trois espèces.