Ruralité

J'aime la couleur des chaumes juste après la moisson.

En passant, comme je le fais très souvent, sur la route qui relie Attricourt à Saint-Seine sur Vingeanne, je pensais à l'évolution de l'agriculture depuis le moyen âge. Ici même, autour de la ferme fortifiée de Rosières, on peut imaginer que des céréales étaient déjà cultivées et qu'il y avait, à cette époque de l'année, des bottes de paille dans les champs...

On prononce "flaute tioube". Il s'agit d'une sorte de grosse bouée équipée d'un siège et dédiée à la pratique de la pêche à la ligne. La propulsion s'effectue à l'aide de palmes. On en aperçoit un sur une photo publiée sur ce blog le 31 octobre dernier. Le soir où j'ai pris ces photos, au bord du réservoir de Panthier en côte d'Or, la lumière était au rendez-vous, mais pas le poisson...

Nous n'avons pas eu beaucoup de soleil au printemps, mais le mois de juillet aura été particulièrement  chaud et ensoleillé, à l'image de certains étés dont j'ai gardé le souvenir depuis l'enfance. Je préfèrerais avoir du soleil en hiver, au printemps et en automne, lorsque la lumière est moins agressive, et un temps plus doux en été. Je m'adapte en travaillant l'après-midi, au frais, et en profitant des dernières heures de la journée pour pratiquer des activités de plein air, comme par exemple aller faire des photos dans les champs où l'orge d'hiver a déjà été récolté.

Ce petit verger est à une minute de marche de ma maison. C'est un privilège de vivre si près de la campagne et en même temps aux portes d'une grande ville (grande selon mes critères, il s'agit de Dijon).

Je trouve très émouvant de regarder le blé mûr. Il évoque la prospérité, l'été, le temps qui passe. Cette céréale a joué un tel rôle dans le développement de notre civilisation qu'elle ne peut laisser indifférent.

Dans ma région, les premières moissons concernent l'orge d'hiver. Les couleurs un peu "crues" sont le fait d'une prise de vue en plein après-midi. Je n'avais pas attendu la soirée pour sortir de mon antre et prendre mon vélo.

Je ne suis pas fanatique des chaudes journées d'été. Ce n'est que le soir que je sors de mon antre (où je suis toujours occupé par de nombreuses activités personnelles et professionnelles) pour parcourir à vélo les chemins de campagne. Ce soir là, j'étais allé jusqu'au "petit pont de la Ramisse" qui enjambe la Vingeanne et débouche sur la prairie de la Findant. Même si cette toponymie locale ne vous parle pas, j'espère que vous en appréciez le charme :-).

Une fleur de trèfle entourée de millepertuis. Il ne s'agit pas d'une mise en scène, mais d'une photo spontanée faite au hasard d'une de mes promenades du soir au bord du canal entre Champagne et Bourgogne.

Dans la vallée de la Vingeanne, la couleur verte est omniprésente en été. Au bord des cours d'eau, dans les prairies et les forêts, on est comme immergé dans une verdure luxuriante.

Le blé est maintenant presque mûr. Cette photo a été prise la semaine dernière, au moment où la couleur des tiges virait du vert au jaune.

Ces plantes fleurissent jusqu'en automne, alors j'aurai certainement plusieurs autres occasions de vous les montrer.

La fleur sauvage d'été par excellence.

Il est un peu moins répandu dans ma région que son cousin le gaillet blanc. Cette plante produit de petites boules qui s'accrochent aux vêtements et surtout aux poils des animaux. Chez moi, on les appelle des pigneuleux, mais je crois que c'est un terme très local ;-).

C'est la période de l'année où je n'achète presque aucun fruit. Je fais le plein de vitamines en consommant ceux du jardin, qui ont un goût fabuleux.

Ambiance d'un soir de juillet au bord de la grande route entre Messigny et Dijon. Cette variété de matricaire y pousse en abondance.

Cette plante qui fleurit dès le début de l'été est très abondante au bord des routes et chemins de ma région.

Dans mon pays, les vieux murs fleurissent en été et c'est un spectacle que j’attends chaque année.

Le repas typique d'un week-end d'été, avec de la viande provenant d'animaux élevés dans nos campagnes :-).

Une touche de rouge dans la verdure ambiante pour ces quelques photos prises au bord des chemins de mes promenades vespérales.

Les céréales d'hiver sont en train de mûrir. Les moissons vont bientôt commencer avec un peu de retard par rapport aux années précédentes.

J'ai réalisé ce bouquet avec des fleurs cueillies à quelques minutes de marche de ma maison. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour dire que ce n'est pas bien de cueillir des fleurs sauvages. Je ne partage pas cette approche stricte, rigoriste, de l'écologie. Je pense qu'entre les extrêmes que sont d'une part l'utilisation intensive de pesticides, l'urbanisation galopante, les pollutions de toutes sortes; et d'autre part la sacralisation de la nature; il y a un juste milieu... mais qui n'est malheureusement pas compatible avec une trop grande densité de population. Sauriez vous nommer toutes les variétés de plantes présentes dans ce bouquet ?