Un ancien cahier d'institutrice

Dans un vide grenier, j'ai trouvé un cahier de mathématiques ayant appartenu à une dame qui était en deuxième année à l'école normale d'institutrices de Vesoul en 1922. Au programme, des équations du second degré et des systèmes d'équations linéaires à plusieurs inconnues. De nos jours, ces notions sont abordées en classes de troisième et de seconde. Les exercices de l'époque sont présentés sous forme de problèmes à modéliser par des équations qu'il faut ensuite résoudre. Les énoncés sont censés être concrets, mais ils ne correspondent pas à des situations pouvant être rencontrées dans la vie courante, comme en témoigne le problème des trois frères voulant acheter une maison  (deuxième photo).


Commentaires

  1. J'aime bien la calligraphie de l'écriture de cette époque. Et encore ,celle-ci , je la trouve hésitante.

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    1. Oui, sans parler de la faute de logique dans l’énoncé du problème : "aucun d'eux n'a pas assez d'argent" -> "aucun d'eux n'a assez d'argent". Et puis cette orthographe pour problême, c'est spécifique à la Haute Saône ? ;-).

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  2. Oh la la.... Quelle prise de tête que ce problème... Ce n'est pas du tout ma tasse de thé... je suis nulle en maths, l'ai toujours été, et le seul énoncé du problème me donne la migraine ;-)))
    Le cahier donne-t-il la réponse à cette équation tirée par les cheveux ?

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    1. Oui, il donne la réponse, que j'avais trouvée facilement, mais cette réponse est curieuse car l'un des frères dispose d'une somme d'argent qui est un nombre fractionnaire avec une partie décimale périodique : 56666.6666666... francs !

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  3. Réponses
    1. Et très instructifs car je n'aurais jamais cru qu'on enseignant à l'époque des mathématiques sans aucun intérêt pratique à de futurs instituteurs. Les problèmes relevaient du challenge intellectuel ou du "casse-tête".

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    2. Ma grand mère maternelle, qui était une "littéraire", à dû en baver lorsqu'elle était à l'école normale d'institutrices de Dijon dans ces années là...

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  4. Je vais soumettre ce problème à Antoine, mon petit-fils !
    Je viens de lire "une maison ce n'est rien" et "la vie de ma femme" de Michel Besnier... Se plonger dans des archives familiales... Remettre en lumière des temps révolus et pourtant pas si anciens... Moi qui jette tout !

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