Ruralité

Tant qu'il reste quelques feuilles colorées sur les arbres, l'automne n'est pas terminé.

De petites taches de couleur et de l'eau pour pour marquer la transition entre l'automne et l'hiver.

Lors de mon dernier passage à Heuilley sur Saône, les platanes ne furent pas mon seul sujet d'intérêt. La Saône était en crue et je me suis régalé des couleurs et des reflets devant un passant très sympathique qui était étonné de me voir cadrer en direction du soleil. Je lui ai expliqué que c'était justement le contrejour qui m'intéressais et je lui ai donné l'adresse de mon blog :-).

Au printemps, j'ai planté un pied de potiron. Un seul, heureusement, car il a produit 5 fruits pour un poids total de 38 kilos ! Pour photographier cette récolte, j'ai choisi pour cadre une petite aire de détente au bord du ru blanc, dans le val courbe. Je pensais que les couleurs des dernières feuilles d'automne, en arrière plan, s'accorderaient bien avec celles des légumes et ma foi, je crois que c'était une bonne idée :-). 

Ces photos ont toutes été prises à cadrant des flaques d'eau en pleine forêt.

Lors de mon récent passage à Heuilley sur Saône, les grands platanes avaient encore une partie de leur feuilles.

Au moment où j'ai photographié ces fougères, les feuilles flamboyantes des arbres situés en arrière plan étaient illuminées par le soleil.

J'avais été attiré par ce petit bosquet situé au milieu d'une vaste coupe de feuillus par la perspective de trouver des champignons intéressants. Une fois arrivé au milieu des sapins, je n'ai trouvé aucun champignon mais j'ai été saisi par cette vue que je partage avec vous.

Cette plante recouvre entièrement les façades de certaines maisons. J'ai pris cette photo juste à temps. Le lendemain, presque toutes les feuilles étaient tombées.

Ces champignons ne sont pas réputés être de bons comestibles mais dans ma région certaines personnes savent bien comment les faire cuire pour éviter qu'ils soient indigestes. Attention, leur cueillette est à réserver aux spécialistes car il peuvent être confondus avec des espèces dangereuses, voire mortelles. Il sont difficiles à photographier en pleine nature car ils poussent dans des enchevêtrement de brindilles, d'herbes, parfois d'aiguilles de sapins ou même de ronces. J'en ai donc prélevé quelques uns pour réaliser cette photo en studio (entendez par là ma salle de séjour encombrée de divers matériels d'éclairage et autres accessoires). Heureusement que je ne gagne pas ma vie en faisant des photos, parce que celle-ci m'a occupé pendant un après midi pour la recherche de beaux spécimens et de la mousse, et une soirée pour la fabrication de supports pour faire tenir les champignons debout, la préparation de la scène, les essais d'éclairage... C'est...

Ses branches et ses feuilles se mettent en mouvement au moindre souffle de vent, autant dire presque tout le temps.

Le petit déjeuner est un repas très important qui m'a inspiré cette composition. Il m'a fallu faire un gâteau (aux pommes) qui a aussi servi de gouter au retour d'une longue promenade en forêt à la recherche de champignons. En cette saison, le petit déjeuner se prend souvent avant le lever du soleil, donc sous un éclairage artificiel. C'était l'occasion de remettre en service la vieille lampe à suspension en opaline que j'ai achetée cet été dans un vide grenier. L'ampoule est de design ancien mais de facture moderne, trouvée dans une boutique spécialisée. Les ampoules anciennes sont hors de prix.

Elles apportent leur contribution à la diversité et à la beauté de la forêt.

C'est un thème récurrent de mes photos d'automne. En elle même, la couleur rose de ces baies est déjà remarquable, mais sur le fond jaune des feuilles d'érables, c'est encore mieux. La composition laisse à désirer. Les baies étaient à trois mètres de hauteur...

C'est un endroit idyllique situé à une vingtaine de kilomètres de mon village, dans le prolongement de la vallée du Suzon.

Je profite du moindre rayon de soleil pour engranger des souvenirs et des photographies de cet automne qui passe si vite. La première photo date de trois semaines et il était donc plus que temps de la publier.

J'ai conservé à plat, dans une gros dictionnaire, quelques feuilles de vignes et de châtaigniers avec lesquelles j'ai ensuite composé ces vitraux végétaux.

Le soleil qui traverse le feuillage des arbres, en automne, me fait penser aux vitraux des églises. La forêt m'apparait alors comme une cathédrale, un sanctuaire que l'on voudrait inviolable.