Campagne autour de Dijon et dans la vallée de la Vingeanne. Sauf mention contraire explicite, les photos publiées sur ce blog sont sous licence Creative Commons BY NC ND.
L'étang vide
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Cet immense étang, près de Fontaine Française, a été vidé ce printemps, laissant apparaitre un paysage inhabituel.
Ce n'est pas Villegusien, mais un étang à vocation piscicole, qui fut aussi une réserve d'eau pour une forge et/ou un haut fourneau à l'époque où le fer était exploité dans la vallée de la Vingeanne.
C'est impressionnant, la nature reprend ses droits dans les fissures ! J'avais suivi la même opération pour le lac de Guerlédan en Bretagne : on perd ses repères quand le paysage est ainsi modifié !
Ce n'est pas celui juste au pied du château, mais celui qui est dans le prolongement, à l'extérieur du Bourg. Ce doit être bénéfique, de temps en temps, d'assécher l'étang pendant quelques temps. Il faudrait demander au propriétaire, mais je ne l'ai pas vu.
Belles vues de cet étang vide. La chaussure donne l'échelle : il y a de quoi s'y tordre la cheville. Sinon, c'est assez original de voir des nénuphars sur un sol aussi desséché. Blancs ou jaunes les nénuphars ?
Et depuis, ils ont bien poussés, alors que l'étang est toujours à sec. Mais à mon dernier passage ils n'avaient pas fleuris. C'est la variété autochtone à fleurs jaunes.
Nuphar lutea est plus accommodant vis-à-vis de la qualité de l'eau que Nymphaea alba, et aussi plus plastique écologiquement parlant. Si la qualité de l'eau (et autres paramètres) étaient favorable, le second aurait toute sa place. Mais je parle sans avoir une idée de la qualité physicochimique des eaux et du substrat...
Effectivement, d'après "L'atlas de la flore sauvage de Bourgogne", un ouvrage de 800 pages édité par le muséum d'histoire naturelle, Nymphaea alba est en très forte régression en Bourgogne, et très peu présent en Cote d'Or. Régression liée à la qualité de l'eau et notamment l'eutrophisation. Or ce phénomène semble, si l'on en juge à la prolifération des algues, s'accélérer ces dernières années :-\.
Je vois que tu as de bonnes lectures (les auteurs sont des collègues). Nymphaea alba n'est hélas pas en régression qu'en Bourgogne, et pourtant ce n'est pas une plante aussi polluosensible et oligotrophile que cela, ce qui montre que d'autres espèces ont été flinguées avant sans que l'on s'en émeuve plus que cela. D'ailleurs, on ne sait pas trop, car on ne possède que rarement des inventaires anciens (même uniquement qualitatifs) suffisants.
J'aime bien la 1ère photo. Il a dû être vidé pour prélever tous les poissons qui s'y trouvaient. Aux Mille Étangs, il font régulièrement ces vidanges. On ne reconnait plus les paysages quand ils sont vidés, c'est impressionnant.
Nous sommes au cœur du printemps. La nature exulte. Dans les villages, les arbres fleuris rivalisent de beauté et de simplicité. Regardez cette maison extraordinaire. La couleur du lilas fait écho à celle de la glycine, tandis qu'à l'extérieur, contre le muret et son petit banc de pierre, les troches de chélidoine et leur petites fleurs jaunes apportent une touche sauvage. J'ai souvent vu des photos de pays lointains, mais rarement quelque chose d'aussi harmonieux que cet équilibre respectueux entre la nature, les plantes sauvages, et les constructions et activités humaines. Il faut entretenir les villages, mais résister à la tentation de faire quelque chose de trop propre et sans âme. Laissez une petite part de désordre, de nature, dans votre cour et dans votre jardin.
Je suis ravis de voir aboutir un projet qui me tenait à cœur : construire un récepteur radio de manière complètement artisanale, sans aucun composant électronique, juste des bouts de bois, des plaques de métal, un peu de quincaillerie, du fil de cuivre, du papier sulfurisé, une aiguille à coudre et un cristal de galène. Ce récepteur fonctionne sans aucune source d'alimentation électrique. L'énergie restituée par l'écouteur provient exclusivement de l'antenne ! L'auteur du blog ravis d'avoir terminé son poste à galène. Permettez-moi de vous donner une petite explication de son fonctionnement. Laissez-vous guidez et vous découvrirez un univers fascinant, tout aussi beau et émouvant que les fleurs que je photographie d'habitude. Nous sommes constitué de matière et notre environnement est aussi constitué de matière, qu'elle soit à l'état solide, liquide ou gazeux. Mais les ondes radio n'ont pas besoin de matière pour se propager, bien a...
Ton pied est tout petit !!!
RépondreSupprimerC'est le lac de Villegeusien ??? ( je ne me rappelle plus comment ça s'écrit)
Ce n'est pas Villegusien, mais un étang à vocation piscicole, qui fut aussi une réserve d'eau pour une forge et/ou un haut fourneau à l'époque où le fer était exploité dans la vallée de la Vingeanne.
SupprimerVoilà pourquoi il est appelé "étang du fourneau" :)
SupprimerC'est impressionnant, la nature reprend ses droits dans les fissures !
RépondreSupprimerJ'avais suivi la même opération pour le lac de Guerlédan en Bretagne :
on perd ses repères quand le paysage est ainsi modifié !
On peut marcher dans un lieu d'ordinaire inaccessible à pied, mais attention au risque de rester piégé dans la vase. Ça peut être très dangereux.
Supprimerc'est toujours impressionnant de voir si vite les plantes reprendre le dessus
RépondreSupprimerCe sont les nénuphars de l'étang qui poussent en utilisant la réserve d'eau piégée dans la vase.
Supprimersur mes tableaux je n'arrive pas toujours craqueler ma peinture comme ça..
RépondreSupprimerun bel exemple de la nature :)) j'aime!
La taille de mon pied, sur la troisième photo, montre bien celle des blocs de vase et aussi des crevasses entre ces blocs. C'est impressionnant.
SupprimerJ'adore la première.
RépondreSupprimerC'est rassurant de voir la nature reprendre ses droits.
C'est le lac au pied du Château , je suppose.
Ce n'est pas celui juste au pied du château, mais celui qui est dans le prolongement, à l'extérieur du Bourg. Ce doit être bénéfique, de temps en temps, d'assécher l'étang pendant quelques temps. Il faudrait demander au propriétaire, mais je ne l'ai pas vu.
SupprimerBelles vues de cet étang vide. La chaussure donne l'échelle : il y a de quoi s'y tordre la cheville. Sinon, c'est assez original de voir des nénuphars sur un sol aussi desséché. Blancs ou jaunes les nénuphars ?
RépondreSupprimerEt depuis, ils ont bien poussés, alors que l'étang est toujours à sec. Mais à mon dernier passage ils n'avaient pas fleuris. C'est la variété autochtone à fleurs jaunes.
SupprimerNuphar lutea est plus accommodant vis-à-vis de la qualité de l'eau que Nymphaea alba, et aussi plus plastique écologiquement parlant. Si la qualité de l'eau (et autres paramètres) étaient favorable, le second aurait toute sa place. Mais je parle sans avoir une idée de la qualité physicochimique des eaux et du substrat...
SupprimerEffectivement, d'après "L'atlas de la flore sauvage de Bourgogne", un ouvrage de 800 pages édité par le muséum d'histoire naturelle, Nymphaea alba est en très forte régression en Bourgogne, et très peu présent en Cote d'Or. Régression liée à la qualité de l'eau et notamment l'eutrophisation. Or ce phénomène semble, si l'on en juge à la prolifération des algues, s'accélérer ces dernières années :-\.
SupprimerJe vois que tu as de bonnes lectures (les auteurs sont des collègues). Nymphaea alba n'est hélas pas en régression qu'en Bourgogne, et pourtant ce n'est pas une plante aussi polluosensible et oligotrophile que cela, ce qui montre que d'autres espèces ont été flinguées avant sans que l'on s'en émeuve plus que cela. D'ailleurs, on ne sait pas trop, car on ne possède que rarement des inventaires anciens (même uniquement qualitatifs) suffisants.
SupprimerJ'aime bien la 1ère photo. Il a dû être vidé pour prélever tous les poissons qui s'y trouvaient. Aux Mille Étangs, il font régulièrement ces vidanges.
RépondreSupprimerOn ne reconnait plus les paysages quand ils sont vidés, c'est impressionnant.
Il est régulièrement vidé pour être pêché, mais cette année il n'a pas été remis en eau plusieurs mois après la pêche.
Supprimeron se croirait dans les marais le long de l'estuaire de la Gironde que je connais bien
RépondreSupprimerpour y vivre.....
très belle photo.