Couleurs douces, couleurs vives
Je ne me lasse jamais des couleurs de l'automne. Les couleurs ajoutent deux dimensions à notre perception de l'environnement. Deux degrés de liberté que la nature exploite avec brio et qui s'ajoutent aux trois dimensions de l'espace et à l'intensité lumineuse. En effet, pour caractériser mathématiquement un point de l'espace qui diffuse dans le spectre visible, il faut un sextuplet (X, Y, Z, L, a, b) : X, Y et Z sont les trois dimensions de l'espace, L l'intensité lumineuse, a et b les composantes colorimétriques permettant de différencier toutes les couleurs (a pour l'axe vert-rouge et b pour l'axe bleu-jaune : on parle d'espace de couleur Lab). Quand on pense que nous percevons aussi les odeurs, les sons, la température, la pression mécanique sur toutes les parties de notre corps, on réalise à quel point nous sommes connectés à notre environnement.
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un automne intimiste...beau!
RépondreSupprimerRiche, éphémère...
Supprimernous sommes des "monsieur Jourdain" de la vie nous ressentons tant de paramètres sans en être conscient...heureusement !
RépondreSupprimerOui, c'est très bien dit :-).
SupprimerJ'adore mieux savoir comment on perçoit ce qu'on perçoit, je n'avais jamais pensé à me demander comment on voit les couleurs (à part pour le coup des bâtonnets et des cônes et des ondes pour les différentes couleurs). Merci :)
RépondreSupprimerIl y aurait beaucoup de choses à dire sur ce sujet passionnant. Par exemple qu'un robot équipé d'un spectromètre verrait les couleurs dans un espace avec une infinité de dimensions, et que deux objets que nous percevons comme étant exactement de la même couleur pourraient être pour lui de deux couleurs complètement différentes. Notre œil ne capte pas toutes les informations contenues dans la lumière, loin s'en faut, car il ne comporte que trois sortes de capteurs de couleurs (les cônes).
SupprimerCouleur acidulée pour le rouge des premières.
RépondreSupprimerVersion poétique , version scientifique, version esthétique, version émotionnelle ...etc. Mille façon de regarder une photo et donc ce qu'on photographie .
Et milles façons de regarder la nature.
SupprimerMoi aussi, j'aime beaucoup les couleurs d'automne, la pluie actuellement et le gel prochainement vont tout modifier, dommage.
RépondreSupprimerTout va changer très rapidement. Dans la plaine venteuse, les arbres perdent leur feuilles encore vertes. Mais en forêt la magie opère en ce moment même.
SupprimerCoup de coeur tout particulier pour la première image et le revers coquin de la grande feuille au premier plan :-) Et pour la dernière moussue avec la petite araignée qui monte, qui monte...
RépondreSupprimerLa viorne aubier est magnifique en cette saison.
SupprimerLes beaux tableaux que la saison offre à celui qui sait regarder...
RépondreSupprimerC'est magnifique!
Et en plus très accessible...
SupprimerPas trop réceptive aux caractéristiques mathématiques
RépondreSupprimermais à la poésie de vos photos, énormément !!!
Compliments
Merci. Le croirez vous, les mathématiques sont uns simplification de la nature :-).
SupprimerC'est bien de caractériser les points de l'espace avec de tels sextuplets, mais quand on veut caractériser l'auto-écologie d'une espèce végétale ou plus encore la synécologie d'une communauté végétale, cela se complexifie sérieusement. Toutefois, dans certains contextes, on peut identifier des paramètres relativement discriminants qui tendent à expliquer la répartition spatiotemporelle des plantes et végétations.
RépondreSupprimerExcellentes photos, une fois encore.
Oui, les mathématiques sont une simplification de la nature qui permettent de modéliser plus facilement les lois de la physique que la complexité de la vie. Des lois "simples" produisent des phénomènes extrêmement complexes...
SupprimerOui, je le disais à dessein, ma thèse de doctorat ayant été notamment consacrée à la modélisation de la flore et de la végétation alluviale de la Loire... Et je dois dire que cela "fonctionne" assez bien. Des paramètres physiques que l'on soupçonnait empiriquement, mais aussi des choses un peu plus inattendues que révèlent les analyses statistiques. De manière plus détaillée, oui, les phénomènes sont complexes et on n'a pas fini d'en apprendre d'interactions que l'on n'imaginait pas. Et en plus, on n'étudie peu ces choses ou de manière hélas trop grossière (trop souvent du vaguement à peu près sur l'identité des espèces par exemple).
SupprimerSans couleur, l'automne serait bien triste ! J'aime beaucoup aussi les prunelles...
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