Grandes eaux

Voici d'autres photos de la crue de la Vingeanne, qui est à présent retournée dans son lit, ce que je vais d'ailleurs faire très rapidement après avoir écrit ces lignes car il est 21h30 (le mardi 16 janvier) et j'ai des journées très chargées en ce moment. Je programme les billets un peu à l'avance, de manière à ce qu'ils soient mis en ligne les mercredi et samedi à 5h30 du matin.






 
---

Commentaires

  1. Magnifiques reflets dans les premières photos !
    Merci de prendre du temps pour continuer vos publications aussi régulièrement
    pour notre plus grand plaisir ...

    RépondreSupprimer
  2. Ma préférée est la dernière, il ne leur manque plus que la parole à ces arbres bien qu'on sache qu'ils communiquent entre eux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous somme passé à vélo plusieurs fois devant cet endroit en été, mais avec la crue, tout semble tellement différent que tu ne dois pas le reconnaître.

      Supprimer
  3. Que d'eau ! d'après la météo de ces jours prochains, tu vas pouvoir renouveler tes photos d'inondations, je crois qu'on va de nouveau être "sous les eaux" ! Jolies ces photos

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je viens de jeter un coup d’œil sur les données hydrologiques en temps réel et effectivement, le niveau de la crue décennale a été atteint à Saint Maurice sur Vingeanne, pendant trois heures, avant de redescendre.

      Supprimer
  4. Pour retourner dans son lit, encore faudrait-il qu'elle en fût sortie ! Cela peut arriver dans de rares cas sur certaines rivières, mais pas là évidemment. Je dis ça parce que j'en ai un peu assez du langage journalistique qui évoque sans arrêt qu'une rivière est sortie de son lit, alors qu'en général, les rivières débordent de leur lit mineur et envahissent leur lit majeur (ou plaine alluviale ou plaine d'inondation).
    Ceci étant dit, voici de bien belles photos.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a souvent des écarts entre le langage de la vie quotidienne, dont se rapproche celui des journalistes, et celui des spécialistes d’un domaine particulier. Par exemple, je fais toujours des bons quand j’entends des journalistes ou hommes politiques utiliser le mot « technologie digitale » à la place de « technologie numérique », mais pour la plupart des gens, j’imagine que c’est exactement la même chose :-).
      De fait, je découvre avec ton commentaire cette nuance entre lit majeur et lit mineur d’une rivière, dont je ne me rappelle pas avoir entendu parler auparavant. Si je résume, pour les gens ayant une certaine culture en sciences de la terre, l’expression « le lit d’une rivière » désigne son lit majeur, alors que dans le langage de la vie de tous les jours entre non spécialistes, cette même expression désigne son lit mineur. Peut être que si les journalistes parlaient plus souvent des lits majeurs des rivières, les gens éviteraient de construire leurs maison dedans ?

      Supprimer
  5. Pour moi, la technologie digitale, c'est la digitaline ! :-)
    Ce que je regrette justement, c'est une certaine inculture journalistique, une certaine pauvreté dans le langage et sa précision (même s'il peut y avoir quelques exceptions de plus en plus rares). Tout cela a tendance à abaisser le niveau global ou en tout cas, ne rien faire pour l'élever ou faire preuve de pédagogie. Car pour ma part, je ne considère pas que la problématique des inondations, de lits mineur/majeur doive être une affaire de spécialistes (d'ailleurs, je n'en suis pas vraiment un dans ce domaine) car ces choses là devraient être enseignées au collège/lycée, même de manière assez simple et basique (géographie physique, géomorphologie sans aller jusqu'à la géologie et la sédimentologie, encore que...). Seulement, il n'y a pratiquement plus d'enseignement de géographie physique, ce qui est à mon sens une grave erreur, ne serait-ce que pour appréhender les paysages dans la vie courante... La survenance de "catastrophes naturelles" comme les crues est en effet un sujet de préoccupation majeure pour l'urbanisme ou la sécurité des biens et surtout des personnes et l'augmentation des risques que l'on connaît depuis une grosse vingtaine d'années (aussi parce qu'on a fait n'importe quoi en s'exposant davantage, pas uniquement par une augmentation des épisodes pluvieux) devait inciter à faire davantage de pédagogie pour diminuer les risques en cas de problèmes. Pas besoin d'être un spécialiste en hydrologie ou en hydraulique fluviale pour comprendre que lorsqu'on habite un point bas d'une plaine alluviale, on prend des risques (plus ou moins importants). Je suis personnellement un peu en colère que j'ai vu que des promoteurs immobiliers (avec parfois de lourdes complicités politiques et administratives) ont construit et vendu des tas d'habitations en zones inondables et que tout le monde a passivement laissé faire pendant des décennies. Heureusement, de ce côté, ça va mieux je pense. Mais l’œuvre de pédagogie n'a pas été faite, ou en tout cas, de manière insuffisante.
    Pardon d'avoir été aussi bavard. Bon dimanche.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

La glycine et le lila

Poste de radio à galène