Acte I
Avec toutes ces fleurs des scilles dans les sous-bois, et malgré la pluie presque quotidienne, l'Acte I du printemps a bel et bien commencé. C'est au niveau du sol, essentiellement, que la vie végétale va exploser pendant les prochaines semaines, avant que la pleine floraison des épines noires marque le départ du deuxième acte. Après des mois de sommeil, la nature va changer à grande vitesse.
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Quelle élégance ces petites fleurs printanières des sous-bois, elles sont perlées de gouttes
RépondreSupprimerd'eau dans leur monde miniature ... Poétiques, ces images !!!
Perlées de gouttes, en effet, comme tout le monde ces jours dernier ;-).
Supprimerje n'ai pas trouvé de fleur hier dans la forêt !
RépondreSupprimerl'épine noire quand elle fleurit elle annonce du gel ...
Ah oui, l'épine noir peut geler. C'est l'épine blanche qui marque la période où les gelées ne sont plus à craindre, d'après ce que disent les anciens :-).
SupprimerTa page bleue si poétique, si délicate me donne une envie irrésistible de me procurer une robe de cette couleur si belle ou décorée de scilles ! A voir !
RépondreSupprimerCe bleu s'accorde merveilleusement avec le brun du sol de la forêt :-).
SupprimerAvec le beau soleil d’aujourd’hui et ces belles photos , on se croirait au printemps.
RépondreSupprimerOn est au printemps, mais c'est une saison imprévisible...
SupprimerMagnifique. Les bois sont remplis à ce point de Scilles à deux feuilles ? Et plus tard, leurs cousines les Jacinthes des bois n'y poussent pas ?
RépondreSupprimerLe printemps est un opéra en combien d'actes ? :-)
Je n'ai encore jamais vu de jacinthes, mais je dois aller dans le Morvan au début du mois de mai. J'espère qu'elles seront fleuries à cette époques.
SupprimerJe dirais qu'il y a trois actes (I) par la floraison des fleurs des sous bois, puis (II) le développement des feuilles et la floraison des arbres, puis (III) les hautes herbes, la floraison des aubépines, suivie de celles des églantiers.
Je me doutais qu'il n'y avait pas de Jacinthes de bois par chez toi. Il faut effectivement un climat davanatge atlantique (à subatlantique) ou ce que j'appelle "atlantisé" comme dans le Morvan (précipitations augmentées du fait du relief en exposition ouest).
SupprimerCe découpage du printemps va assez bien pour les communautés forestières, même si j'aurais juste tendance à découper l'acte I en deux sous entités temporelles : la première concernant le développement et la floraison de ce que je nomme les "pré-vernales" (mais qui n'existe , il est vrai, pas de manière systématique) dès janvier telles que certaines hellébores, le Perce-neige (ce dernier peut former des tapis très denses dans des stations où il est indigène comme c'est le cas dans les forêts alluviales de bois durs de la vallée moyenne de la Loire) et la seconde, les vernales "classiques".
Bien jolies petites fleurs bleues, ici elles sont rares, on les trouve seulement dans de rares endroits où il y a jonquilles. Les gelées sont annoncées pour dimanche jusqu'à _5° ........
RépondreSupprimerLes jonquilles sont loin de chez moi et je n'ai pas eu l'occasion d'aller les voir...
SupprimerChouchounette, si je puis me permettre, je trouverais assez singulier que l'on puisse trouver au même endroit de la Scille à deux feuilles et de la Jonquille, tant la première se développe généralement sur des sols secs à frais, basiques et calcaires et la seconde sur des sols très humides, acides et organiques. Je ne dis pas que c'est impossible, mais ce serait exceptionnel. Ou alors, on se trompe de "petites fleurs bleues".
SupprimerBonjour Cornus, je ne pense pas me tromper, j'en ai publié sur mon blog en date du 21 février, photographiés ensemble dans une forêt qui se trouve à la limite Haute-Saône et Doubs, on y trouve aussi un peu avant, des nivéoles .
Supprimerhttp://chouchounette-regardssurlanature.blogspot.fr/2018/02/jonquilles-et-scilles.html
Désolé, je n'ai pas accès à ce lien, donc je ne puis me rendre compte. Par ailleurs, dans cette région, des Nivéoles printanières si précoces, c'est assez étonnant (à moins que cela ne soit pas en altitude). Ce ne sont pas des Perce-neige ?
SupprimerJ'ai trouvé sur le net une photo accessible où on voit des scilles à deux feuilles et des jonquilles en arrière plan. http://luxe.campagne.free.fr/scille-a-2-feuilles.html.
SupprimerD'autre part, pour avoir accès au blog de Chouchounette, je confirme qu'il s'agit bien de jonquilles et de scilles à deux feuilles, et de nivéoles :-). Je n'ai jamais assisté par moi même à une telle conjonction puisque les jonquilles sauvages sont assez rares dans le dijonnais, peut être parce-que la terre y est généralement très calcaire. Mais il y a parfois des singularité, comme une forêt remplie de châtaigniers pas loin de chez moi, près de Bèze, et qui produisent des châtaignes.
Pour Cornus, effectivement mon blog est en mode privé, pour vous donner accès, il me faudrait votre adresse mail : marietheresegarret@gmail.com
SupprimerCe sont bien des nivéoles, je confirme !
Je veux bien vous croire. Peut-être n'avons nous pas la même notion du "même endroit". Mais il y a toujours des "singularités", des choses un peu étonnantes, mais qui restent localisées et un peu exceptionnelles. J'ai moi-même écrit un article pour décrire ces "singularités" qui en réalité, s'expliquent bien en y regardant de plus près. J'envoie quand même un message à Chouchounette pour la curiosité phytocénotique que cela me procure.
SupprimerQuand j'étais aux études à McGill, me je souviens que ce qui annonçait la véritable arrivée du printemps était l'apparition, sur la pelouse devant certains édifices du campus, des milliers de fleurs de scilles bleues. Mélodie éphémère annonciatrice de la symphonie estivale.
RépondreSupprimerC'était au mois de juillet ? ;-).
SupprimerBon... Je ré-essaie. À Montréal, ça arrivait en avri... Ici, ça arriverait peut-être en août des années bissextiles?
RépondreSupprimerAvec le froid qui revient, et la neige annoncée, Dijon risque d'être un peut comme Montréal cette année :-).
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