Campagne autour de Dijon et dans la vallée de la Vingeanne. Sauf mention contraire explicite, les photos publiées sur ce blog sont sous licence Creative Commons BY NC ND.
Tableaux végétaux
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Lorsque je suis tombé, au coin d'un bois (littéralement), sur ces scènes végétales, j'ai été subjugué. C'est le genre de trésors que je rencontre parfois au printemps et en automne.
Les pieds de graminées que l'on aperçoit sur les photos semblent bien être de la Molinie bleue. Difficile de dire avec certitude quelles sont les conditions écologiques stationnelles, mais je dirais que le sol est acide et partiellement engorgé une partie de l'année. Si je me trompais, cela serait presque plus intéressant.
Ça semble être exactement le cas, puisqu'il y a des fougères dans cette zone, et qu'on a même vu parfois quelques bruyères. Mais pourquoi le sol est-il acide alors que dans la région, les sols sont généralement très calcaires ? D'ailleurs, il y a à quelques kilomètres d'ici une présence remarquable et ancienne de châtaigniers, essence très rare dans la région en raison de son manque d'affinité avec les sols calcaires.
Alors ne connaissant pas le coin, je ne puis qu'émettre une hypothèse : il se peut fort que sur certains plateaux (si nous sommes bien sur un plateau), il existe une couverture d'argiles à silex qui recouvre les roches calcaires. Ces argiles à silex ont ailleurs été érodées et évacuées depuis bien longtemps. Elles génèrent donc des sols humides et acides. Oui, j'avais détecté la Fougère aigle, le Bouleau verruqueux et peut-être la Bourdaine. Le Châtaignier est en effet logique sur ces sols (s'ils ne retiennent pas trop l'eau localement).
La neige fond, l'herbe réapparait. En montagne, le phénomène se produit au printemps après de long mois d'hiver. Mais en plaine et dans les collines, la neige arrive et repart en deux ou trois jours.
Ce blog Ruralité existe depuis plus de 12 ans. Le premier article (pas terrible) a été publié le 18 octobre 2008, dans la continuité d'un blog aujourd'hui disparu. À l'époque, le mot "ruralité" était presque inconnu en France. Une recherche sur Google avec ce mot donnait moins d'une dizaine de résultats, dont certains Québécois. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai pu réserver ce nom de domaine. Aujourd'hui, la même recherche produit près de deux millions de résultats. Le mot "ruralité" est au centre de débats politiques. C'est une des raisons qui me conduisent à changer le nom et le domaine de mon nouveau blog. Une autre raison est que Google va supprimer le système de notification par email permettant aux personnes abonnées d'être averties de la publication de nouveaux billets. Il y aussi un problème d'ergonomie coté administrateur qui rend la rédaction de nouveaux billets peu pratique. Mais rassurez-vous, le bl...
Jolies couleurs d'automne
RépondreSupprimerOui, la palette, ici, est remarquable.
Supprimerla végétation est riche
RépondreSupprimerOh combien :-).
SupprimerLes pieds de graminées que l'on aperçoit sur les photos semblent bien être de la Molinie bleue. Difficile de dire avec certitude quelles sont les conditions écologiques stationnelles, mais je dirais que le sol est acide et partiellement engorgé une partie de l'année. Si je me trompais, cela serait presque plus intéressant.
RépondreSupprimerÇa semble être exactement le cas, puisqu'il y a des fougères dans cette zone, et qu'on a même vu parfois quelques bruyères. Mais pourquoi le sol est-il acide alors que dans la région, les sols sont généralement très calcaires ? D'ailleurs, il y a à quelques kilomètres d'ici une présence remarquable et ancienne de châtaigniers, essence très rare dans la région en raison de son manque d'affinité avec les sols calcaires.
SupprimerAlors ne connaissant pas le coin, je ne puis qu'émettre une hypothèse : il se peut fort que sur certains plateaux (si nous sommes bien sur un plateau), il existe une couverture d'argiles à silex qui recouvre les roches calcaires. Ces argiles à silex ont ailleurs été érodées et évacuées depuis bien longtemps. Elles génèrent donc des sols humides et acides. Oui, j'avais détecté la Fougère aigle, le Bouleau verruqueux et peut-être la Bourdaine. Le Châtaignier est en effet logique sur ces sols (s'ils ne retiennent pas trop l'eau localement).
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