Campagne autour de Dijon et dans la vallée de la Vingeanne. Sauf mention contraire explicite, les photos publiées sur ce blog sont sous licence Creative Commons BY NC ND.
Beaucoup de couleurs
Obtenir le lien
Facebook
X
Pinterest
E-mail
Autres applications
En cette saison j'ai plus de photos que de mots. Et encore je ne publie qu'une sélection de toutes celles que j'ai prises.
Tu habites en Alberta, mais tu habites surtout en ville alors que je vis à la campagne. Connais tu des blogs de canadiens vivant à la campagne ? J'ai l'apriori que ce doit être rare d'avoir autant de diversité qu'il y en a chez moi dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres, mais je me trompe peut-être.
Je ne connais pas de blogueurs canadiens qui vivent à la campagne hélas. Mais on ne peut pas dire que j'habite à 100% "en ville," heureusement. J'ai beaucoup de nature autour de moi, même si ce n'est pas à la même échelle que par chez toi, évidement! Mais je pense qu'effectivement, il faut conduire pendant quelques centaines de kilomètres avant de trouver des différents paysages, au Canada. Ils existent, mais sont simplement très éloignés les uns des autres (par exemple en Alberta on a les "badlands" au sud, la prairie au milieu, et les montagnes rocheuses à l'ouest, mais l'Alberta est de la taille de la France donc il faut conduire un peu pour trouver ces magnifiques paysages).
Très belles photos. Les quatre premières montrent hélas un mode d'exploitation forestière très (trop) répandu qui me hérisse le poil alors que c'était une belle futaie. Vive les futaies irrégulières !
J'ai hésité à utiliser le mot futaie dans mon texte, vu ce qu'il en reste. Je ne sais pas quelle suite est prévue pour cette coupe. Un exploitant spécialisé va-t-il venir terminer le travail en coupant les chênes ? En général, dans cette forêt, il y a des coupes à blanc. Quel mode d'exploitation préconises-tu ?
Quand je vois ces photos, je pense à deux possibilités : - soit (hypothèse la plus probable) c'est une futaie régulière (les arbres ont tous le même âge et sont tous exploités en même temps, sauf un temps des porte graines pour la "régénération" qui peuvent rester quelques années, tout dépend des glandées) ; - soit c'est un taillis sous futaie dont on a exploité tout le taillis en conservant les grands arbres de la futaie pour une exploitation ultérieure.
Il n'y a pas un seul mode à préconiser et il peut y avoir quelques variations, mais personnellement, je trouve que la futaie irrégulière est la plus appropriée et d'assez loin, à la fois parce qu'elle ne cause pas de traumatisme grave et généralisé dans la matrice forestière, parce qu'elle permet de mieux respecter les habitats et la végétation ainsi que la faune associée à l'écosystème et en plus elle permet le plus souvent une meilleure rentabilité économique sur le long terme. Mais attention, ce mode d'exploitation demande pas mal d'ingénierie et aujourd'hui en France, les spécialistes commencent à sérieusement manquer. En réalité, ce devrait être le mode de gestion sylvicole que l'on devrait favoriser un peu partout, mais par paresse et facilité, on ne le fait pas. J'ai tendance à assimiler la gestion en futaie irrégulière à l'agriculture biologique et la futaie équienne (ou régulière) à l'agriculture conventionnelle.
Oui en effet, bien que les restrictions soient encore bien arbitraires et pousse les gens à se concentrer dans la campagne proche des grandes villes. Le droit à une journée avec repas tiré du sac n'aurait fait de mal à personne.
Comme c'est souvent le cas, tes photos de nature inspirent la paix et l'harmonie. Dans un autre ordre d'idées, je viens de lire ta plus récente contribution à ton blogue professionnel. Est-il possible d'y laisser un commentaire? Je ne vois pas de lien pour ce faire. Je voulais simplement te partager que tes observation sont fort justes et que je ne pourrais pas être davantage d'accord quant à ta conclusion que la solution réside dans une posture flexible quant aux modes d'enseignement (et l'adaptation des méthodes idoines pour l'atteinte des objectifs d'apprentissage à travers des méthodes d'enseignement et d'évaluation appropriées et adaptées au mode d'enseignement). J'aimerais avoir le temps de partager davantage des réflexions qui me sont venues au cours des six derniers mois... mon blogue professionnel se languit depuis 2014.
Merci pour ce retour. Mon blog professionnel est hébergé sur mon propre serveur (virtuel, loué chez un prestataire) et de fait autoriser les commentaires entraine des contraintes liées au RGDP, en plus de la gestion des spams. J'ai donc neutralisé les commentaires en misant sur des possibilités de discussions sur twitter (@OlivierBailleux), où je fais régulièrement la promotion de mes billets.
Nous sommes au cœur du printemps. La nature exulte. Dans les villages, les arbres fleuris rivalisent de beauté et de simplicité. Regardez cette maison extraordinaire. La couleur du lilas fait écho à celle de la glycine, tandis qu'à l'extérieur, contre le muret et son petit banc de pierre, les troches de chélidoine et leur petites fleurs jaunes apportent une touche sauvage. J'ai souvent vu des photos de pays lointains, mais rarement quelque chose d'aussi harmonieux que cet équilibre respectueux entre la nature, les plantes sauvages, et les constructions et activités humaines. Il faut entretenir les villages, mais résister à la tentation de faire quelque chose de trop propre et sans âme. Laissez une petite part de désordre, de nature, dans votre cour et dans votre jardin.
Je suis ravis de voir aboutir un projet qui me tenait à cœur : construire un récepteur radio de manière complètement artisanale, sans aucun composant électronique, juste des bouts de bois, des plaques de métal, un peu de quincaillerie, du fil de cuivre, du papier sulfurisé, une aiguille à coudre et un cristal de galène. Ce récepteur fonctionne sans aucune source d'alimentation électrique. L'énergie restituée par l'écouteur provient exclusivement de l'antenne ! L'auteur du blog ravis d'avoir terminé son poste à galène. Permettez-moi de vous donner une petite explication de son fonctionnement. Laissez-vous guidez et vous découvrirez un univers fascinant, tout aussi beau et émouvant que les fleurs que je photographie d'habitude. Nous sommes constitué de matière et notre environnement est aussi constitué de matière, qu'elle soit à l'état solide, liquide ou gazeux. Mais les ondes radio n'ont pas besoin de matière pour se propager, bien a...
Tes photos sont magnifiques... et en même temps, l'automne me déprime depuis que j'habite en Alberta. Peut-être qu'un jour je rapprendrai à l'aimer :)
RépondreSupprimerTu habites en Alberta, mais tu habites surtout en ville alors que je vis à la campagne. Connais tu des blogs de canadiens vivant à la campagne ? J'ai l'apriori que ce doit être rare d'avoir autant de diversité qu'il y en a chez moi dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres, mais je me trompe peut-être.
SupprimerJe ne connais pas de blogueurs canadiens qui vivent à la campagne hélas. Mais on ne peut pas dire que j'habite à 100% "en ville," heureusement. J'ai beaucoup de nature autour de moi, même si ce n'est pas à la même échelle que par chez toi, évidement! Mais je pense qu'effectivement, il faut conduire pendant quelques centaines de kilomètres avant de trouver des différents paysages, au Canada. Ils existent, mais sont simplement très éloignés les uns des autres (par exemple en Alberta on a les "badlands" au sud, la prairie au milieu, et les montagnes rocheuses à l'ouest, mais l'Alberta est de la taille de la France donc il faut conduire un peu pour trouver ces magnifiques paysages).
SupprimerTrès belles photos. Les quatre premières montrent hélas un mode d'exploitation forestière très (trop) répandu qui me hérisse le poil alors que c'était une belle futaie. Vive les futaies irrégulières !
RépondreSupprimerJ'ai hésité à utiliser le mot futaie dans mon texte, vu ce qu'il en reste. Je ne sais pas quelle suite est prévue pour cette coupe. Un exploitant spécialisé va-t-il venir terminer le travail en coupant les chênes ? En général, dans cette forêt, il y a des coupes à blanc. Quel mode d'exploitation préconises-tu ?
SupprimerQuand je vois ces photos, je pense à deux possibilités :
Supprimer- soit (hypothèse la plus probable) c'est une futaie régulière (les arbres ont tous le même âge et sont tous exploités en même temps, sauf un temps des porte graines pour la "régénération" qui peuvent rester quelques années, tout dépend des glandées) ;
- soit c'est un taillis sous futaie dont on a exploité tout le taillis en conservant les grands arbres de la futaie pour une exploitation ultérieure.
Il n'y a pas un seul mode à préconiser et il peut y avoir quelques variations, mais personnellement, je trouve que la futaie irrégulière est la plus appropriée et d'assez loin, à la fois parce qu'elle ne cause pas de traumatisme grave et généralisé dans la matrice forestière, parce qu'elle permet de mieux respecter les habitats et la végétation ainsi que la faune associée à l'écosystème et en plus elle permet le plus souvent une meilleure rentabilité économique sur le long terme. Mais attention, ce mode d'exploitation demande pas mal d'ingénierie et aujourd'hui en France, les spécialistes commencent à sérieusement manquer. En réalité, ce devrait être le mode de gestion sylvicole que l'on devrait favoriser un peu partout, mais par paresse et facilité, on ne le fait pas. J'ai tendance à assimiler la gestion en futaie irrégulière à l'agriculture biologique et la futaie équienne (ou régulière) à l'agriculture conventionnelle.
Les couleurs d'automne qui me manquent. Pas de feuillus dans ma région...
RépondreSupprimerAh. Autant les bois de conifères peuvent être riches en champignons, autant ça me manquerait aussi de ne pas avoir de feuillus.
SupprimerJ'aime particulièrement vos magnifiques photos de chemin ...
RépondreSupprimerOn se sent presque libérés maintenant qu'on peut élargir les balades ...
Oui en effet, bien que les restrictions soient encore bien arbitraires et pousse les gens à se concentrer dans la campagne proche des grandes villes. Le droit à une journée avec repas tiré du sac n'aurait fait de mal à personne.
SupprimerComme c'est souvent le cas, tes photos de nature inspirent la paix et l'harmonie.
RépondreSupprimerDans un autre ordre d'idées, je viens de lire ta plus récente contribution à ton blogue professionnel. Est-il possible d'y laisser un commentaire? Je ne vois pas de lien pour ce faire. Je voulais simplement te partager que tes observation sont fort justes et que je ne pourrais pas être davantage d'accord quant à ta conclusion que la solution réside dans une posture flexible quant aux modes d'enseignement (et l'adaptation des méthodes idoines pour l'atteinte des objectifs d'apprentissage à travers des méthodes d'enseignement et d'évaluation appropriées et adaptées au mode d'enseignement). J'aimerais avoir le temps de partager davantage des réflexions qui me sont venues au cours des six derniers mois... mon blogue professionnel se languit depuis 2014.
Merci pour ce retour. Mon blog professionnel est hébergé sur mon propre serveur (virtuel, loué chez un prestataire) et de fait autoriser les commentaires entraine des contraintes liées au RGDP, en plus de la gestion des spams. J'ai donc neutralisé les commentaires en misant sur des possibilités de discussions sur twitter (@OlivierBailleux), où je fais régulièrement la promotion de mes billets.
SupprimerÀ la blague, je dirais: c'est quoi, ce touiteur? :D
Supprimer